Après échanges avec d'autres voyageurs et lectures de blogs, nous décidons de rester plus longtemps que prévu à Florès et nous nous lançons dans l'aventure de la "transflorès". L'île est traversée par une route unique et les moyens de transports semblent assez aléatoires. Notre programme évolue en cours de route sur les conseils de Ryan, un de nos logeurs, très sympa. En effet, il nous conseille de prendre un avion pour passer de Bajawa (au centre de l'île) à Labuan Bajo (à l'ouest) car il n'y a rien de bien intéressant à voir dans cette partie. L'avion n'est vraiment pas cher, donc pas de raison de refuser de suivre ce bon conseil. Nous court-circuitons donc Ruteng, étape classique pour ses rizières en toile d'araignée.

Nos premières étapes se feront en bus local et taxi collectif. On négocie ferme car les "dépassements d'honoraires" sont monnaie courante. Nous rencontrons quelques aléas aussi : plus de 2H d'attente lors d'un départ en bus, car un contrôle de police (comprendre corruption +++) paralyse le trafic et les clients potentiels n'arrivent plus, ils se sont arrêtés à 100m de là et attendent que la police parte. Résultat, sans explication, le chauffeur du bus descend nos sacs (qui étaient bien au chaud, en plein soleil, sur le toit) et nous fait monter dans un taxi collectif. A l'arrivée, évidemment, le chauffeur aimerait qu'on paie le tarif d'un taxi et non d'un bus local. Refus catégorique de notre part !


Nous ferons 5 étapes :
- Maumere : au bord de la mer mais sans intérêt,
- Moni et son extraordinaire volcan, le Kilimutu, dont les cratères sommitaux renferment trois lacs aux couleurs changeantes.
- Ende : la capitale de Florès, sans intérêt également,
- Bajawa : superbe étape où nous resterons 2 nuits. Nous louons un scooter pour profiter des environs : ballade pour gravir un petit volcan, visite d'un village traditionnel et sources d'eaux chaudes, le tout en parcourant des paysages luxuriants et très beaux (bambous, arbres à macadamia ... et volcan fumant en arrière plan),
- Labuan Bajo : étape finale en bord de mer, d'où nous partons en "croisière" demain matin.

On voulait sortir des sentiers battus et s'éloigner de la foule touristique de Bali, c'est réussi ! A tel poit que nous étions les seuls occidentaux lors de certaines étapes. La contrepartie est que les infrastructures sont souvent peu développées et l'anglais peu parlé. Mais la gentillesse des gens compense nettement les petites galères.