Nous voici aux portes des Alpes Japonaises. Pascal est tout excité de voir des sommets enneigés, une fois dans cette saison. Et en plus, au premier plan, plein de cerisiers en fleurs, car ici, à 500 m d'altitude, la floraison est décalée par rapport à Kyoto. Superbe !
Takayama est une petite ville avec un vieux quartier de maisons traditionnelles ; tous les rez-de-chaussée sont transformés en boutiques de souvenirs, en patisseries, en gargotes et en fabriques de saké. Claude déguste mais n'apprécie pas particulièrement. Nous n'en achèterons pas ! Autre spécialité : le boeuf de Hida qui rivalise avec celui de Kobé. Nous essayons bien sûr, sous trois formes : en sushis pour Claude qui se régale, en barbecue au restaurant où l'on trouve cette viande très tendre mais trop grasse et enfin, en "buns", boules de pâte fourrées cuites à la vapeur, bon mais un peu bourratif.

La chance est avec nous : "Takayama Matsuri", une fête locale, a exceptionnellement lieu ce week-end car les chars de la ville (cf. photos) viennent d'être inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ces 23 chars, un par quartier, sont tous plus beaux les uns que les autres. Au sommet de chaque char, une marionnette est actionnée par une équipe et raconte une histoire du patrimoine local. Les équipes font plus ou moins preuve d'originalité et d'humour. Les festivités vont durer tout le week-end, nous n'en verrons que la première matinée et là encore la chance nous sourit car les organisateurs, se calant sur la météo, décident d'avancer les premières prestations. Nous assistons donc à quatre spectacles de marionnettes. Les nombreux spectateurs, très majoritairement asiatiques (japonais, malaisiens, taiwanais, thailandais ...) savourent et rient de bon coeur, nous aussi.

En début d'après-midi, nous rejoignons Kanazawa en bus en traversant la montagne. Encore de jolis paysages boisés et vallonés. Nous y allions pour voir un des trois plus beaux jardins du Japon. En fait, nous y trouvons un très beau parc avec des arbres remarquables mais le détour n'était pas forcément justifié.
Enfin, à 21 heures, nous prenons le bus de nuit pour Tokyo.