Après quelques heures de bus, on nous dépose devant la porte de l'hôtel (correct mais sans plus). La connexion wifi y sera très compliquée.
C'est parti pour deux jours de visite du site de Bagan en moto électrique : on partage notre temps entre la recherche des temples indiqués sur notre guide et la découverte de lieux plus sauvages. C'est un plaisir de se perdre dans cette ambiance ! On tombe parfois sur des petits temples plus jolis que ceux répertoriés sur le guide, de belles surprises !
Nous sommes quand-même tristes de voir l'état de dégradation des murs et des peintures. Plusieurs tremblements de terre (dont deux récents en 2015 et 2016) en sont une des causes, mais on note aussi un manque d'entretien et de protection. De plus, l'UNESCO refuse d'inscrire le site au patrimoine mondial à cause d'une tour récente qui dénature les lieux. Pour autant, elle participe à quelques chantiers de rénovation. Pour l'anecdote, c'est l'Inde qui finance la rénovation du temple le plus important. Surprenant !
Un couple de jeunes belges nous indique un temple non répertorié et donc peu fréquenté pour assister à un coucher de soleil magique.
Depuis notre arrivée, nous passons la moitié du temps pieds nus car il est inerdit d'entrer chaussés dans l'enceinte des temples. D'ailleurs, la tong est reine ici. Elle est déclinée à l'infini dans les échoppes et on ne voit rien d'autre aux pieds des birmans.

Finalement, nous renonçons à aller dans l'ouest, à M Rauk U, car c'est classé zone rouge par le ministère des affaires étrangères. Décision difficile !