Nous devions suivre les gorges de la Columbia River, mais elles ne nous séduisent pas vraiment : la rivière est très large et peu encaissée, le nom de "gorges" nous semble excessif. En regardant de plus près la carte, nous décidons de bifurquer vers la région du Mont Hood. Bonne suprise : c'est une belle montagne et nous allons randonner au milieu des skieurs !!! Très inattendu et plutôt sympa. La cohabitation skieurs/surfeurs d'une part et randonneurs d'autre part semble très naturelle et voir les premiers monter vers le télésiège en short et tongs, skis ou surf sur l'épaule, est assez cocasse.

La Mont Hood est l'un des nombreux volcans de la Chaîne des Cascades, que nous allons suivre vers le nord, en nous arrêtant successivement au Mont Saint Helens et au Mont Rainier.

Avant ça, nous faisons étape à Portland (Oregon), ville des roses. Nous visiterons d'ailleurs le superbe "Rose Garden" dont c'est le centenaire. Alors que le dimanche après-midi, notre première impression est mitigée (ville morte et beaucoup de SDF), le lundi, lorsque la vie reprend, la ville s'anime est devient très agréable. Nous faisons une entorse à notre régime "pâtes/riz déshydratés" pour manger un hamburger/frites à la truffe et un cheesecake pour Pascal. Miam et tant pis pour la diététique !!

Le lendemain, de bonne heure, de bonne humeur, nous partons pour le Mont Saint Helens, tristement célèbre suite à sa terrible explosion en 1980, qui n'a fait "que" 57 victimes, mais a enseveli 600 km2 de forêt. La bouche du volcan est impressionnante. Nous sortons les frontales pour faire un peu de spéléo en remontant un boyau de lave de trois kilomètres de long. Une partie est facile, l'autre nettement plus sportive. Et nous y trouvons la fraicheur puisqu'il y fait en moyenne cinq degrés !

Pour finir en beauté, un autre Mont Blanc : Le Mont Rainier (4392 m). Le temps nous a manqué et nous n'avons ni crampons ni piolet pour le gravir, mais l'envie était bien là. Nous faisons néanmoins une belle randonnée au milieu de prairies fleuries et notamment de tapis d'asters (que de crêpes au Grand Marnier à gagner, comprenne qui pourra) sur une crète panoramique de toute beauté.

Tout ça est bien beau, mais représente beaucoup de miles à parcourir et donc des heures et des heures de voiture. Et trop souvent, nous rencontrons des zones de travaux sur les routes de montagnes et là, un(e) charmant(e) employé(e) agite son panneau "STOP" et c'est parti pour environ une demie heure d'attente. Ils ne font rien à moitié ces américains !