Nous refermons la boucle en remontant vers le nord-est.

Nous visitons la cité de Calacmul, capitale du royaume de la Tête de Serpent, qui connut son heure de gloire vers l'an 650. A cette époque, elle comptait environ 50 000 habitants. Les ruines sont situées à trente kilomètres du Guatemala, au fin fond d'une réserve naturelle difficile d'accès (deux heures de route à 30 km/h). On y trouve une faune variée (jaguars, pumas, chats sauvages, 354 espèces d'oiseaux et 25 de serpents). Nous verrons quelques spécimens traverser furtivement la route. Seules une pintade et une tortue se laisseront prendre en photo. Nous n'avons pas jugé utile de les publier ;-) Malheureusement nous ne verrons ni n'entendrons aucun singe hurleur.

Le site a un côté angkorien très marqué, en plus "junglesque". Il y fait une chaleur étouffante qui ne facilite pas l'ascension des pyramides les plus hautes. Deux d'entre elles dépassent la canopée et offrent une vue superbe sur une mer d'arbres.

Les moustiques sont bien présents. Nous nous sommes consciencieusement aspergés d'anti-moustiques. Mais, grossière erreur, Pascal se frotte l'oeil sans s'être rincé la main ! La réaction ne se fait pas attendre, preuve s'il en était de la toxicité du produit. Il est encore défiguré plus de 24H après !


Nous voici de retour en bord de mer pour les deux derniers jours.

A Tulum, pratiquement toute le côte est privatisée. Il est bien difficile de trouver un accès à une plage publique, ce qui nous déplait fortement. Claude se baigne quand même dans la mer des Caraïbes (Pascal, prudent, la suit de son oeil valide). Nous retrouvons sans plaisir excessif l'ambiance tourisme de masse. Pour autant, le site archéologique de Tulum est très photogénique et donne accès à une petite plage (si petite à marée haute que le surveillant de baignade en interdit l'accès dès 16H). Les ruines de Tulum sont habitées, cela va du tout petit bernard l'ermite à l'iguane de taille respectable, qui desquame paresseusement au soleil.

Nous terminons notre séjour tranquillement par des baignades dans les cenotes et dans la mer des Caraïbes pour reprendre des forces avant d'affronter le froid et l'altitude dans les Andes.