Copan (au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1980)

Le site est surnommé par les archéologues l'Alexandrie maya ou bien l'Athènes du nouveau monde.


Après avoir décidé de partir au Salvador en bus locaux plutôt qu'en shuttles touristiques, et donc par un itinéraire complètement différent, nous avons vu que nous ne passions pas très loin de Copan au Honduras. A Copan se trouve un site maya exceptionnel que nous devions faire au début de notre voyage, depuis Antigua. Nous avions renoncé car Pascal n'avait pas son sac à l'arrivée au Guatemala et que les bus pour le Honduras ne fonctionnaient pas le dimanche, ce qui rendait les choses difficiles à organiser.

Hier donc, nous voilà partis à 5H du matin (lever 4H45 !) pour 30 mn de bateau suivi de 9H30 de transports en commun (bus locaux avec plusieurs changements et passage de frontière). Tout s'est déroulé sans problème, à l'exception de travaux qui nous aurons rajouté 2H de trajet. Le genre de journée qui différencie vacances et voyage ...

Copan est une petite ville coloniale sympa et très propre. Notre hostel, peu cher, présente très bien, la chambre est spacieuse et possède une salle de bains privée ! Un luxe pour nous ... jusqu'à ce que j'y rencontre un gros cafard. Pascal a bouché tous les trous visibles avec du PQ, système D ! Dorénavant, il joue les éclaireurs à chaque fois que je veux y entrer !


Le site archéologique de Copan est un immense coup de coeur : le lieu est magnifique (entouré de collines et au milieu d'arbres incroyables), les stèles (ou reproductions) en très bon état sont extraordinaires, et pour ne rien gâcher, on y pénètre par une belle allée dans laquelle volent des dizaines de aras multicolores. Bien sûr, ce n'est pas un hasard, les responsables les nourrissent et ils semblerait que l'appel du ventre fonctionne aussi bien chez les oiseaux que chez les humains. Le résultat n'en demeure pas moins superbe. Le perroquet est un symbole très important pour les mayas, il symbolise le lien avec les dieux. Cette cité est l'oeuvre d'une dynastie de 16 rois (de 250 à 900 après J-C) et surtout des deux derniers "Jaguar qui fume " et "Dix-huit Lapins". Le site fut occupé initialement par des olmèques pour exploiter des gisements de jade.


Nous poursuivons la journée par la visite d'un parc d'oiseaux, parc privé lancé par un américain en 2013 dont le but est la réhabilitation à la vie sauvage d'oiseaux captifs (en majorité confisqués aux trafiquants qui en font le commerce), le guara roja (ara rouge) en particulier. On y apprend plein de choses et c'est évidemment un plaisir pour les yeux (moins pour les oreilles).


Une journée très réussie entre deux journées de voyage plus éprouvantes. On se félicite d'avoir fait ce détour !


PS. Le tri des photos a été difficile, il a fallu faire des coupes franches dans la centaine de photos