NICARAGUA - LEON 


Les salvadoriens nous avaient prévenus, au Nicaragua il fait chaud. Ils avaient raison : 35° dans la journée, heureusement plus frais la nuit mais le ventilateur est quasi obligatoire. Ils nous avaient également dit que les nicaraguayens parlaient en aboyant, ils avaient tort. En tout cas, pas à Léon où les gens sont très accueillants. 


Léon, ancienne capitale du Nicaragua est donc une ville dite coloniale avec ses rues pavées et son centre-ville parfaitement quadrillé. Les maisons ont toutes un patio voire un jardin. Et les églises sont nombreuses, aux façades plus ou moins pimpantes. Une visite sur le toit de la cathédrale est indispensable. Ebloui par la chaux blanche, on peut admirer les nombreux volcans qui entourent la ville. Nous grimperons deux d'entre eux. Mais Léon est aussi un des fiefs du sandinisme. Plusieurs murales rappellent les atrocités de la Garde nationale, soutenue par la CIA, contre les étudiants. Divers monuments célèbrent les "camarades" tombés en martyrs de la "cause". Et la ville est jumelée avec ... Kronstadt en Russie. Enfin, Léon est une ville culturelle qui a vu naître Ruben Dario, un des plus célèbres poètes hispanophones du XX°s. Il y a aussi une fondation d'art moderne que nous avons eu la chance de visiter gratuitement car c'était la Saint-Valentin, enfin le samedi suivant le 14 février (ici, cette fête est aussi celle de l'Amitié). Cette fondation est installée dans de vieux bâtiments absolument splendides.


Outre le plaisir de déambuler dans cette cité à taille humaine et pleine de charme et d'y retrouver Surya et Diego, nous sommes retournés voir le Pacifique, à Las Pénitas, où les plages sont plus belles qu'au Salvador mais beaucoup moins fréquentées. 


Et nous avons deux volcans de plus à notre palmarès. Le premier, le Cerro Negro, ne nécessite que 45 minutes d'ascension, c'était plus pour la découverte d'une nouvelle activité de glisse : la luge sur cendre, activité créée par un cascadeur français ! C'était très plaisant mais très salissant. A la montée, il y avait beaucoup de vent et avec les luges sous le bras, nous avions du mal à tenir debout, finalement la séquence "émotion" a eu lieu en grimpant, on peut même dire que c'était dangereux par moments. 

Le deuxième, le Télica, a demandé une petite heure de grimpette. Nous étions seuls avec Chino, le même guide que pour le Cerro Negro. Cette fois, explications et échanges en espagnol. Chino est passionné donc passionnant, tant sur la géographie que sur l'histoire ou encore les oiseaux. Nous en verrons de magnifiques en route ! Malheureusement, il était le mieux placé pour prendre les photos et n'a pas résisté au plaisir de zoomer au maximum. Erreur, beaucoup de photos floues ! En avance pour le coucher de soleil, il nous a proposé un détour par une grotte naturelle et ses chauve-souris, l'occasion d'un moment privilégié (vidéo envoyée séparément, prise au ralenti). Le coucher de soleil sur les nombreux volcans environnants était superbe, mention spéciale pour le San Cristobal !